Dès le début de notre ère, la formule de Sénèque circule parmi les stoïciens et présente des résonances dans la pensée judéo-chrétienne ; à l’idéal du sage stoïcien comparant sa vie à celle d’un combattant se tenant prêt à faire face aux périls liés à ses propres faiblesses s’ajoute celui procédant d’une indéfectible foi en Dieu : il consiste à tenir sa vie d’ici-bas pour un « service » dont on touchera les dividendes dans l’au-delà. Autrement dit la vie présente suppose assurément que l’on bataille, mais la victoire, c’est pour après. Dans ce sillage se dessine un idéal de vie spirituelle qu’on interrogera.
Vivre, c’est combattre (II)
Le
06
décembre
2018
