Le vivant, parce qu’il est apte à contrecarrer les forces qui le menacent sans cesse (bactéries, virus, microbes, contrastes thermiques…), donne un coup d’arrêt à l’irréversibilité du désordre : il se présente comme un authentique défi aux lois de la matière. À ce titre, il alimente une vive et persistante polémique : relève-t-il de la matière comme n’y appartenant pas tout à fait ? Faut-il soutenir qu’il abrite en son être quelque chose qui fait qu’il n’existe pas comme les autres organisations matérielles ? En bref la matière vivante, en résistant à l’entropie, donne voie au « vitalisme » qu’entend contester le « mécanisme » : deux partis pris à examiner.
La lutte pour la vie (II)
Le
07
février
2019
