Dans la grande solitude de l’écriture quelle place les animaux à plumes ou à poils ont-ils eue et quels textes ont-ils inspirés ? À Cocteau qui disait qu’ils étaient l’âme visible de la maison ? À Colette passionnée des chats ? À Céline et son perroquet Toto qui brisait ses crayons, et sa chienne Bessy dont il écrivit l’agonie ? À Gary et son chien raciste qu’il fit rééduquer ? À Pérec et son noir félin ? À Modiano qui eut le prix Nobel avec Un Pédigrée et qui parle avec émotion du chow-chow de sa mère qui se jeta par la fenêtre tant il souffrait d’abandon et dont il fut si proche ? À Houellebecq qui a fait graver sur la tombe de son chien tant aimé « Ton cœur s’est arrêté de battre/et le monde est devenu plus terne… »
Bove et Dabit par Nahmias et Ottaviani romanciers
Le
15
mai
2019
